BonColèreCe sera mon coup de g… de ce vendredi. Chers Prospects, ayez du respect pour les prestataires que nous sommes. Nous aimons notre job, nous aimons l’urgence, le défi… mais nous apprécions également d’être bien traités. Voici l’histoire de cette semaine.

Lundi : appel téléphonique de Marie (prénom modifié par discrétion). Elle a une situation de communication interne qui peut s’avérer sensible… Elle cherche pour sa structure (Paris, région parisienne et province) un cabinet et des consultants pour l’accompagner. Elle nous donne quelques éléments de contexte et nous indique :

  • que c’est urgent car il faudra que l’on puisse commencer à travailler la semaine prochaine
  • que c’est délicat
  • qu’elle nous mettra en concurrence
  • qu’elle souhaite donc la proposition avant vendredi.

Nous répondons que nous acceptons de répondre malgré les délais serrés et que du fait de la mise en concurrence elle veuille bien nous adresser un cahier des charges écrit afin que les « prestas » en concurrence puissent avoir le même degré d’information.

Mardi : nous recevons le cahier des charges (depuis son mail personnel) accompagné de ce message :

Bonjour, Suite à notre conversation téléphonique d’hier, veuillez trouver ci-jointe une demande de proposition commerciale pour le sujet cité en objet. La réponse est attendue sous 3 jours.
En attendant de vous lire. »

Mardi soir : réunion en urgence, dans Paris, avec Olivier. Nous analysons la situation. Nous élaborons une trame de proposition. 22h00 nous nous quittons. A ma charge de faire un premier jet.

Mercredi et jeudi : échanges de mails avec Olivier. Élaboration de la proposition finale. Un beau doc. Nous sommes contents de ce que nous avons pu rédiger sur la base de nos infos et dans le temps imparti. 15h00 : nous envoyons la proposition accompagnée d’un gentil message et de disponibilités pour la semaine prochaine.

Jeudi 22h02 : voici la réponse que nous recevons, toujours depuis son mail personnel :

« Bonsoir J’accuse réception de votre proposition d’accompagnement. Toutefois nous avons décidé de ne pas faire appel à un prestataire pour cette communication. Cordialement. »

Et là la colère nous gagne… il manque quelques mentions essentielles, comme par exemple :

  • Je vous remercie de votre réactivité
  • J’ai pris connaissance de votre proposition, par ailleurs intéressante
  • Je suis au regret de vous informer d’un changement de position
  • Nous vous remercions et ne manquerons pas de revenir vers vous
  • Eventuellement… des raisons sur le changement !!!

Bref, il nous manquait le simple « merci »…

Chers prospects, vous avez le droit de changer d’avis, de nous mettre la pression, d’être exigeants, de nous mettre en concurrence… Mais s’il vous plait, traitez-nous correctement. Nous ne méritons pas un tel mépris. Dites nous juste MERCI, ne serait ce que pour le temps et la mobilisation.

Voilà c’est ma colère du jour. Et vous chers confrères, des situations comme celle-ci ?

 

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