Alors j’ai fini par le lire… comme beaucoup, j’avais été touchée par le premier texte d’Antoine Leiris au moment de la mort de sa femme au Bataclan, titré « vous n’aurez pas ma haine ». Et j’étais restée là-dessus.
Puis dans une gare, je tombe sur son livre éponyme. J’ouvre la première page, et je commence à lire. J’ai failli finir le livre (normal, mon train était annoncé avec 30 minutes de retard !!!) et du coup je l’ai acheté et fini dans la soirée.
Je n’arrive pas à savoir si j’ai aimé ou pas… Comment aimer un tel ouvrage. Il est intime, nous fait entrer, de façon voyeuriste, dans l’intimité d’un papa veuf et d’un enfant orphelin. J’ai pleuré à certains passages. Oui je livre est magnifiquement écrit et les émotions sont parfaitement sensibles. Cependant je reste avec un gout de bile… oui, moi ils ont ma haine ces gens-là qui tuent à défaut de ne savoir vivre. Alors, non je ne pardonne pas et ces beaux sentiments m’agacent… mais alors c’est le livre ou la position d’Antoine avec laquelle je ne suis pas d’accord. Sans doute un peu des deux… car aussi, il n’a pas manqué (je suppose !) de toucher les droits d’auteurs sur la mort de sa femme et en faisant pleurer des nanas comme moi. Et sans doute je suis en colère contre lui de son manque de pudeur, et contre moi d’avoir cédé et d’avoir acheté ce livre.
Voilou… vous ferez ce que vous voudrez. Vous achèterez ou pas. Lirez ou pas.
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