Mes coups de coeur, clients, pratiques, bouquins…

Nous sommes très fiers de rester dans ce classement depuis quelques années aux côtés des plus grands organismes de formation à la communication et formation RH… et dans un monde ultra concurrentiel !

Merci à nos clients pour la grande confiance qu’ils nous font. Nous allons continuer à faire toujours mieux !

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Sketchnote du Webinaire de Taïbi Kahler – 11.05.2021

Ce soir, 11.05.2021… j’ai écouté le « Patron », l’Inventeur… Taïbi Kalher himself, (lors du webinaire organisé par KCF) :

  • parler des Bases (non, la mienne n’est pas corrélée à celles de mes parents… quoi que ???),
  • signaler que le driver de la base qui ressort quand j’en ai assez de m’adapter,
  • envisager les résurgences des problématiques émotionnelles des phases vécues (là, normalement, ça vous pose un consultant… et normalement vous vous dites : option 1 : la vache elle est calée !!! Option 2 : elle raconte n’importe quoi !!! Validez l’option 1 et je vous fais un tarif – hors point rouge – sur l’explication !!!),
  • revisiter les portes d’entrée de la communication de Paul Ware (les 3 porte de l’action : action, in’action, réaction, les 2 portes de la pensée opinion et analyse, et la porte de l’émotion)
  • clarifier la place, somme toute incertaine, de la question existentielle dans le modèle, et son approche philosophique
  • et nous inciter à éviter la psychiatrie projective (suis pas très sure du terme psychiatrie ! le webinaire était en anglais… j’ai un mini doute !) ou introjective : « c’est parce que tu es … que tu dis cela » ou « c’est parce que je suis… que c’est comme cela « 

Et surtout je garde de ce soir… la PCM « Use it… don’t talk about it !!! »

Bref, un vrai temps de bonheur et de travail avec la Source ! C’est booon ça… !

 

Mes chers clients, bonjour,

Vous savez comme je vous aime ? Et oui, je peux le dire je vous aime.

  • J’aime les défis que vous me confiez : Muriel,  on a un codir de 17 personnes, et on aimerait les former à la communication de crise, un mardi matin, à Chambery… avant la fin du mois prochain…
  • J’aime la confiance que vous me faites : Muriel, vous savez on a déjà essayé 4 cabinets, et pas un n’est arrivé à nous faire changer, on pense que vous avec votre équipe, vous saurez faire !!!
  • J’aime la patience que vous me demandez : Muriel, oui, je sais il y a un mois, c’était urgent, on vous a mis la pression, mais là, on a d’autres priorités, vous comprenez…
  • J’aime la souplesse avec laquelle nous travaillons : Muriel, oui on avait fixé des dates, mais la pour la troisième fois, il faudrait décaler…
  • J’aime la transparence qui est la vôtre : Muriel, vous savez n’avons pas les budgets pour cette formation à la qualité relationnelle, car nous avons acheté des baby-foots récemment…
  • J’aime la créativité que vous me demandez : Muriel, ce serait de traiter dans la même session la qualité relationnelle, la gestion du temps et des priorités, et si vous pouviez leur montrer à quoi sert la carte mentale, ce serait top !!!

Alors, moi je me dis que je suis WonderWoman, je n’ai aucun doute sur le sujet et il me reste deux options.

La première : répondre à votre demande, et vous facturer 900 € HT par jour, frais de déplacement toute zone France (y compris Antilles, Guyanne, Corse), vous offrir la préparation, la reprographie des supports…

La seconde : Vous écouter, comprendre que votre demande est légitime, que votre point de vue est juste, que vous êtes sous contrainte et appliquer ce que je prône : vous dire non. Mais sans vous laisser tomber.

En vous expliquant ce que je peux faire pour vous :

  • Recueillir votre besoin, vous aider à formuler votre demande.
  • Clarifier ce que vous ne me dites pas, car peut être n’avez vous pas vu l’aspect systémique de la situation et ses enjeux implicites.
  • Préparer une première proposition, construite, réfléchie… cela prend quelques heures, parfois une journée entière.
  • En discuter avec vous, l’affiner… en préparer une V2, peut être une V3.
  • En discuter avec les personnes qui vont suivre la formation, les engager dans le processus pédagogique ou de changement.
  • Fixer avec vous, et eux, des dates… intégrant les contraintes des uns et des autres, les temps de transport pour eux et moi compatibles avec une écologie personnelle, et la concentration en formation.
  • Préparer l’administration de la formation. Vous savez tous ces « trucs » : convention, feuille de présence, programme, support, abstracts, attestation, évaluation…
  • Piloter le projet, repérer les failles, les crevasses de la montagne : vous savez ces éléments peu visibles, sur lesquels on peut marcher, ou à travers lesquels on peut tomber.
  • Vous faire une remontée, des recommandations, vous offrir un regard distancié et constructif, pour vous et vos équipes.

Bref, par toute cette posture… vous dire combien je tiens à vous, combien je crois en ce que je fais, combien je donne du sens à mes sessions…

Parce qu’à chaque session, il y a un regard, un visage, une personne qui va passer de stagiaire à acteur de sa vie. Et pour celui-là… pour lui, pour elle. Pour Vincent, dans un Elément Humain, Marc dans un stage conflit, Emmanuelle dans un stage Négo… pour tous ces prénoms, qui font de mon job une mission… continuez à me demander la lune !

Parce que finalement, que vous le vouliez ou non, c’est à moi que vous confiez vos trésors pendant 1 jour, 2 ou plus. Alors, malgré tout ce que vous me demandez, merci pour votre confiance.

Chers clients, je vous adore.

Quand c’est la baisse de forme, d’activité, de moral, que votre comptable vous appelle… lisez ce remède écrit à quatre mains avec Eric Truong.

Et si vous avez envie de compléter… dites-le moi et je complète !

1° L’indépendant est quelqu’un qui ne sait pas compter… surtout ses heures !

2° L’indépendant n’est pas sociable : car considéré comme patron il est forcément pas clair auprès de ses amis ; surtout ses amis qui travaillent dans la fonction publique !

3° L’indépendant est égoïste : surtout quand on voit qu’il paye de l’URSSAF, dont il ne verra jamais la couleur …

4° L’indépendant est malin : surtout avec son banquier pour lui faire passer la pilule que l’impayé est essentiellement du à son client dont la comptable responsable des chèques est pour la 6ème fois enceinte en 12 mois .

5° L’indépendant est seul : surtout avec les bons conseils d’amis, « on te l’avait dit de ne pas t’engager tout seul, va donc travailler dans une grosse PME… »

6° L’indépendant est modeste : sa belle auto de fonction est un Captur… ou un vélo pliant pour prendre ensuite le RER A !

7° L’indépendant est économe : Quand il s’octroie une prime, il change son vélo !

8° L’indépendant est ordonné : il utilise ses toilettes comme salle d’archives…

9° L’indépendant est décent : il ne travaille jamais nu, même chez lui… au minimum en nuisette (si fille) en caleçon (dans l’autre cas !)

10° L’indépendant aime les défis : tout nouveau truc est un challenge… surtout quand ça tombe le dimanche…

11° L’indépendant est optimiste : « le meilleur deal, c’est demain que je le fais »

12° L’indépendant est enthousiaste : quand la neige empêche son intervention, il transforme la jounée perdue en journée gagnée avec ses chiens en forêt !

13° L’indépendant est un adhèrent fidèle de la FNAC rayon informatique : il faut savoir compenser le fait de ne pas avoir ni secrétaire, ni comptable, ni commercial, ni technicien.

14° L’indépendant a des projets : si je provisionne 33% de mes recettes au lieu de mes 35% dans 3 ans je pars en vacances ; mais si je provisionne 31% alors je pourrai amener ma femme/mon mari…

15° L’indépendant est gourmet : il invite ses amis / clients dans de bons restos !

16° L’indépendant est altruiste : en invitant ses amis il fait plaisir à son expert-comptable en réduisant son assiette fiscale !

17° L’indépendant a plein d’amis, car on le croit très riche !

18° L’indépendant a quelques vrais amis : ses clients, de la famille, ses fournisseurs, son expert-comptable !

19° L’indépendant est avant tout un être qui préfère se compliquer la vie plutôt que de la vivre simplement…

20° L’indépendant a soif d’apprendre : au cinéma, il se forme en anglais, au théâtre il travaille ses réparties… la sieste c’est la séance de créativité !

21° L’indépendant est sexiste ! Il n’imagine pas qu’un autre indépendant (surtout concurrent !) puisse être une femme !

22° L’Indépendant est opportuniste : tout nouveau pote de pote est un prospect pot’entiel !

23° L’indépendant est un veinard : il peut étendre son linge dès que la machine est arrêtée… tout en menant rondement ses contacts clients !

24° L’indépendant est opiniâtre : « mauvais payeur aujourd’hui, ne peut que devenir meilleur ! »

25° L’indépendant sait vivre simplement : pas de pépites ce matin, nouilles au beurre ce soir !

26° L’indépendant est un affectif (parfois) : il accepte des missions impossibles car le client est « chouette », ou qu' »il est dans une vraie galère… tu comprends, je ne peux pas le laisser comme ça ! »

27°L’indépendant est réglo : quand il n’a plus de plaisir à travailler avec un client… il augmente ses honoraires !

28° L’indépendant est heureux !

 

 

Le 6 février, il neige… Jusque-là rien de vraiment anormal. Ce qui reste surprenant toutefois, est qu’à une époque où on traverse les océans en 8 jours en bateau, on marche sur la lune, on va sur mars,… une simple chute de neige (en hiver !) paralyse le pays. Parce que le 15 août, encore, on pourrait invoquer l’effet de surprise. Mais le 6 février… Rires. Bon passons.

Alors hier soir face à l’annonce de cette épisode neigeux, sachant que la France allait être paralysée, j’ai pris la décision d’annuler la formation que je devais animer (Participant ainsi à la paralysie nationale, je veux bien le reconnaitre !). J’habite une impasse (les déneigeuses ne passent pas) en côte (D+ 15%)… la voiture est posée. Vélo peu praticable et je ne suis pas casse-cou. Donc anticipant les pannes de RER, RATP, SNCF… (pas très dur à anticiper !!!) j’ai décidé d’annuler. Bilan… je perds une journée. Ma cliente est compréhensive et la journée sera reportée. Enfin, quand on est Libéral, la journée ne termine pas dans un bocal de formol. Donc… perdue.

Et là… je décide de transformer cette paralysie nationale en opportunité. Réveil, café rapide et hop, direction les quais de Seine, l’Ile des Impressionnistes marcher avec les chiens. Moment de calme : comme nous sortons (bientôt) de 10 jours d’inondation, les rues sont encore barrées. Pas de voiture. C’est à cela que ressemblera Paris dans quelques temps, je crois…(Parisiens si vous voulez voir ce que cela fait, venez nous voir… c’est juste du bonheur !). Donc, disais-je, aucun bruit, aucune trace ce matin, 15/20 cm de neige fraîche et 3 chiens et 2 humaines qui déambulent. Ca craque sous les pieds. C’est juste magique. 2h30 de ballade, photos… rires. Et c’est incroyable le nombre de personnes souriantes, joyeuses, sympas, qui comme nous marchaient avec une âme d’enfant, dans la neige, et avec qui nous avons échangé quelques mots.

Ensuite travail à la maison. Lecture, formation Cynologie à distance… finalement, je n’ai pas perdue ma journée… mais gagné une journée !

Définition du jour : Le recadrage : Autre regard porté sur une situation.

Définition 2 : Enthousiasme : émotion puissante et énergie positive face à une situation. Et celle-ci est pour Philippe A. de ma promo Eslsca, qui prônait l’enthousiasme, en a fait un livre et a eu la bête idée de nous quitter cette semaine à 53 ans. Alors, Philippe, c’est avec enthousiasme que j’ai marché ce matin en pensant à toi, à ta femme et aux enfants. 

Alors pour l’an en 7, 7 acquis !

Nous voilà dans le grand 8… alors souhaitons nous un beau tour !

Il y aura des moments d’extrême vitesse, des moments plus lents ou la crémaillère nous paraitra avoir des courbatures…

Des moments où nous aurons la nausée, le cœur au bord des lèvres et des moments où serrés les uns contre les autres nous nous dirons « quel bonheur d’être là ! » et nous rirons de nos aventures.

Des moments où nous ne verrons pas le bout du manège et d’autres où nous aurons le vertige, d’autres encore qui seront illuminés des lumières de la fête.

Alors faisons de ce grand 8 une expérience collective et personnelle, passionnante, drôle, enrichissante… pour que nous puissions dire dans un an : c’était un vrai grand 8 qui valait la peine d’être partagé ! Avant d’arriver à un an 9 !

Bonne année à tous.

Un livre qui vous prend aux tripes et que vous ne lâcherez pas ! Lui est marin, un peu foufou. Elle est belle, montagnarde et réservée. Ils ont 30 ans et la vie devant eux.

La montagne ne pardonne pas l’imprécision et l’à peu près… comme la mer. Il va décider de l’emmener faire un tour du monde. Jason leur bateau est leur plus fidèle allié. C’est en Patagonie que le voyage vire au drame. Seuls sur une ile isolée… soudain si seuls. Ils vont devoir s’affronter, gérer la faim, la soif, les douleurs. Se retrouver face à face et soudain, si seuls, qui est l’adversaire de l’autre, qui reste allié ? Un véritable thriller psychologique dans un univers connu de l’auteur, Isabelle Autissier : la mer.

  • Style et narration : 3/5 simple et efficace
  • Emotion : 5/5
  • Histoire : 4/5

 

C’est l’histoire d’un simple coup de téléphone qui donne du sens à mon job, et me galvanise pour un moment.

Hier soir sur mes quais de Seine, je me ballade Fize, ma chienne (comme chaque jour, me direz vous !), et en profite pour méditer, réfléchir. C’est un moment serein, et ce quelque soit la météo. Le téléphone est quand même dans la poche, on ne sait jamais !!! Il sonne.

  • Allo, c’est C. J’ai suivi votre stage Gestion des conflits la semaine dernière. Et il faut que je vous dise… c’est génial, j’ai parlé à ma collègue, j’ai compris des tas de choses… j’ai compris que ce qui me faisait souffrir était en partie lié à moi, mais aussi que certains éléments ne m’appartenaient pas. Je me sens mieux, vous ne pouvez pas l’imaginer. Du coup, j’ai pris le taureau par les cornes… j’ai fait des démarches… et je vais avoir des rdv… je suis ravie. Ca a des chances de marcher… je suis très heureuse. Alors je me suis dit, il faut que j’appelle Muriel et que je la remercie… car le stage est arrivé à point. Et il a ouvert des verrous.

Alors voilà chère C, votre appel est juste ce dont j’ai besoin ! Un message plein de bonheur, de joie, du travail que VOUS avez fait sur vous et dans la relation aux autres. Pendant ce stage, vous vous êtes ouverte avec beaucoup de sincérité et vous avez montré votre envie de faire autrement, de résoudre, de sortir des conflits… et vous êtes passée à l’action. Et en plus, vous avez la gentillesse de partager vos réussites avec moi, qui n’ai sans doute été que le déclencheur heureux d’un processus.

Alors pour ce geste, pour cet appel, je vous dis mille mercis. Comme je vous l’indiquais hier, je suis très heureuse de vous avoir apporté quelque chose… et de le savoir !

raiddoc

Alors si il y a un livre qui m’a attrapé le cœur ces derniers temps, c’est bien celui du Dr Langlois : « Médecin du RAID ».

Écrit après les attentats du Bataclan et de St Denis, le livre témoigne à la fois de l’horreur mais aussi de l’engagement de ces hommes hors normes que sont les gars du RAID et leurs médecins.

Humilité : le premier mot qui vient. Ils sont humbles entre eux car à la merci de dingues, de fous furieux, de désaxés et lorsqu’ils partent sur une  mission ils ne savent pas ce qui va se passer. Ils ne jouent pas aux sur-hommes (comme peuvent le faire de petits chefaillons ici où là) ils font le job, avec passion et engagement.

Solidarité serait le second. Les médecins ne sont pas armés… ils savent que la tache des « copains » est de les protéger, comme la leur sera peut être celle de les sauver. Ils sont solidaires jusqu’à l »Omelette » le restau dans lequel ils se retrouvent à la fin de l’intervention pour vider le sac émotionnel.

Adaptabilité : ils sont entrainés, sur entrainés, mais jamais assez, et même s’ils ont prévu tous les scénarios, ils sont prêts à s’adapter à gérer, à improviser car ce qui se présentera ne sera jamais comme dans le pire des scenarios. Entrainé aussi, les médecins, à porter des victimes et intervenir avec l’équipement militaire sur le dos, les armes en moins. A savoir 20kg de protection auxquels s’ajoutent les 10Kg de casque !!!

Capacité de décision : il faut décider en temps réel, avec des bruit de balles qui sifflent, qui soigner. La notion de tri prend tout son sens : Mettre de côté celui qui n’a pas de chance de s’en sortir et intervenir au plus vite sur celui dont l’état permet l’espoir. Regrouper les victimes dans le « nid » afin que les services de secours puissent les sortir du site dans une noria précise.

Mais ce que j’ai retenu surtout c’est cette humanité qui se détache, qui transpire de ce livre. Cette approche de l’humain qui est au cœur de tous les processus de préparation. « Je me prépare car je dois limiter l’impact de mon stress en temps réel sur mon intervention ou mes collègues ; je me prépare à décider afin de sauver le plus possible de vie ; je me prépare aussi à ne pas soigner sur place : mon rôle est juste de trier, stabiliser, extraire…  »

Bref, un livre à lire qui redonne foi en l’humanité. Merci Dr Langlois.